Stichodactyla mertensii (Brandt, 1835)

L'anémone de mer Stichodactyla mertensii appartient à la famille des Stichodactylidae.

Fiche description de l'anémone de mer Stichodactyla mertensii

L'anémone de mer Stichodactyla mertensii est également connus comme l'anémone de Mertens mais encore sous un ancien taxon, Stoichactis giganteum, et elle sert souvent d'abri aux alevins de la demoiselle à 3 points, Dascyllus trimaculatus, mais aussi à des crevettes telles que Periclimenes brevicarpalis ou encore des crabes porcelaines comme Neopetrolisthes oshimai par exemple. Amphiprion bicinctus s'associe avec elle dans l'archipel de Chagos en plein Océan Indien.

L'anémone de Mertens, parmi les grandes anémones de mer à poisson-clown, propose le disque oral du plus grand diamètre, supérieur à 1 m mais pouvant mesurer jusque 1,5 m bien étendue sur le substrat dur! Stichodactyla mertensii demande obligatoirement un aquarium spacieux, si possible de plus de 500 litres en respectant des proportions Longueur x largeur x hauteur standardisées. La couronne du disque buccal est ondulée, jamais vraiment plate et tend à se coller au relief du substrat mais s'en soulève régulièrement et dévoile ainsi le dessous du manteau. Les tentacules ne sont pas collants comme pour les anémones-carpettes (ce n'en est pas une d'ailleurs). Mais les verrues en dessous, très visibles, sont très collantes. Les tentacules émoussés ou pointus sont de taille uniforme, et ne dépassent guère environ 1-2 centimètres de long.

Le biotope de cette anémone, en milieu naturel océanique, se situe entre 1 et 30 m de profondeur, obligatoirement sur des zones rocheuses, des substrats durs, et les verrucosités qui sont sous le manteau du disque buccal servent à la maintenir collée à ce substrat. L'origine géographique de cette anémone va de l'Afrique de l'Est (Kenya, voir la carte de l'Afrique) jusqu'à l'Indonésie d'Est en Ouest, et des îles Ryükyü au Japon jusqu'à l'Australie pour la répartition du Nord au Sud. Elle est absente de Mer Rouge.

Les schémas ci-après indiquent quelle forme chromatique est associée préférentiellement avec tel ou tel poisson-clown. Les terminaisons marquées en blanc sont susceptibles de prendre des couleurs variées.